#Edito : Le nouvel LSA, une chance pour la Suisse romande
La pandémie du COVID a permis de modifier bien des comportements. En ce qui concerne le monde de la communication, elle aura permis aux agences RP et de publicité de s’unir autour d’un label reconnu. Les « frères ennemis » enfin réunis !
En fusionnant le BPRA et le LSA donnent un signal très fort en reconnaissant enfin que cette segmentation n’a plus de sens. Les agences de communication comme celles de relations publiques sont devenues transversales. Le fameux 360°s’est généralisé à tel point que les « pure players » sont devenus des exceptions.
Cette ambition d’ouverture va se poursuivre. La nouvelle équipe va chercher à intégrer les agences digitales spécialisées dans la notoriété sociale et également les agences média. Il est urgent que tous les acteurs de la communication évoluent sous une même bannière afin que les normes de qualité et les règles de bon fonctionnement, notamment celles qui concernent l’organisation des concours d’agences, se généralisent sur le marché.
Reste la question des conditions d’admission au LSA. La limite des 1,5 millions de chiffres d’affaires a été abaissée à 1 million. L’intégration des agences RP qui fonctionnent plutôt avec des honoraires va certainement amener de nouveaux critères d’admission. Cela a toute son importance si, comme le souhaite le nouveau LSA, on veut réussir l’intégration de la Suisse romande. Le souhait de créer un secrétariat romand est de très bonne augure ! Les agences romandes méritent cet intérêt. Elles vont être sollicitées ces prochains mois pour intégrer cette faîtière qui était jusqu’à présent considérée comme le club des grandes agences zurichoises. Les choses commencent à changer enfin….